Session plénière 3: Créer de la valeur pour la nature et les populations

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Garantir la gestion durable et l’utilisation des ressources naturelles dans un contexte de grande fragilité sociale et écologique (par exemple les changements sociaux, la globalisation) et fournir des emplois de qualité aussi pour les communautés rurales sont deux des principaux défis pour un dével oppement durable en région méditerranéenne.

Depuis plus d’un siècle la croissance économique s’est fondée sur les énergies fossiles et une consommation accélérée de ressources non-renouvelables incluant la dégradation et l’artificialisation des terres. À présent que la société reconsidère les solutions fondées sur la nature et les biomatériaux, un nouveau paradigme est nécessaire. Trouver des synergies entre le développement humain et la conservation de la nature devient une question d’urgence prioritaire. Les paysages forestiers méditerranéens sont des systèmes socio-écologiques. Leur conservation et leur restauration ne peuvent être menées à bien sans préserver et restaurer à la fois les aspects écologiques et sociaux du fonctionnement de ces écosystèmes. Cela signifie que les efforts en matière de gestion forestière doivent se concentrer sur la création de valeur et de chaînes de valeur durables fondées sur des écosystèmes sains. Cela ne sera possible que si l’on libère le potentiel d’innovation des populations locales, rurales et urbaines afin d’établir de nouveaux modes de production et de consommation. Les processus participatifs, l’entreprenariat environnemental et social et l’innovation sociale sont des outils nécessaires pour compléter les modèles actuels de gouvernance.

Les produits forestiers non ligneux (PFNL) méditerranéens incluent une grande diversité de produits allant de ceux utilisés dans les marchés de masse (liège, châtaignes, résines) aux spécialités (champignons des bois, truffes) en passant par divers produits de marchés de niche (par exemple le pignon de pin). Certains PFNL font l’objet de mesures de gestion forestière spécifiques, avec toutefois différents niveaux d’intensité de gestion (par exemple le liège, les ésines, ainsi que les châtaignes et les pignons dans certaines régions) tandis que d’autres, souvent désignés comme des produits des bois, sont ramassés mais non gérés activement. C’est notamment le cas de nombreux champignons et baies, mais aussi de certains miels et de plantes médicinales ou décoratives. Ces deux sortes de PFNL ont un potentiel significatif pour contribuer à l’économie verte et produire de la richesse et de l’emploi. Il y a une activité intense, de nombreuses expériences pertinentes et des innovations fantastiques dans des chaînes de valeur aussi bien matures (par exemple le liège), émergentes (par exemple les plantes des bois comestibles) qu’en regain d’intérêt (par exemple les résines), qui valent la peine d’être explorées. Une bonne partie d’entre elles est le résultat d’innovations sociales et de partenariats public-privé. De nombreuses leçons sont à tirer de ces initiatives.

 

Objectifs

Les objectifs de la session ont été les suivants:

• Échanger sur les approches réussies pour les processus participatifs, les innovations sociales et l’entreprenariat en lien avec les PFNL

• S’inspirer des expériences pertinentes existantes en matière d’entreprenariat vert

• Discuter de la nécessité de nouvelles approches de gouvernance telles que celles fondées sur l’animation territoriale et l’innovation sociale.

à propos de la sixième SMF

Silva Mediterranea

Forestry Policy and Resources Division (FOA)
Food and Agriculture Organization of the United Nations  

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